Epidémie de mpox : l'agence de santé de l'Union africaine déclare "une urgence de santé publique"

Une nouvelle souche de mpox, détectée dans plusieurs pays du continent, présente des symptômes plus violents et un taux de mortalité plus élevé que les précédentes.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les mains d'un patient atteint de mpox, le 27 septembre 2022, en République démocratique du Congo. (CDC / IMAGE POINT FR / AFP)

L'agence de santé de l'Union africaine a déclaré, mardi 13 août, une "urgence de santé publique", face à l'épidémie croissante de mpox sur le continent. Il s'agit de son plus haut niveau d'alerte. L'organisation a par ailleurs lancé un "appel clair à l'action" pour enrayer la propagation de la maladie, anciennement connue sous le nom de variole du singe.

Cette annonce va notamment permettre de débloquer des fonds pour l'accès à des vaccins et d'avoir une réponse continentale. Le mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais qui se transmet aussi par contact physique étroit avec une personne infectée par le virus.

Une nouvelle souche du virus, plus mortelle et transmissible

Un total de 38 465 cas ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1 456 décès, avec notamment une augmentation de 160% des cas en 2024 comparé à l'année précédente, selon des données publiées début août par l'agence de santé Africa CDC.

L'Afrique fait face à la propagation d'une nouvelle souche du virus, détectée en République démocratique du Congo (RDC) en septembre 2023 et baptisée "Clade Ib", plus mortelle et plus transmissible que les précédentes. Des cas ont été recensés dans diverses zones du continent (Maroc, Egypte, Soudan, Côte d'Ivoire, Liberia, Nigeria, RDC, Rwanda, Kenya, Mozambique, Afrique du Sud...). Selon les Centres africains pour la surveillance et la prévention des maladies, le taux de létalité du virus est supérieur à 3% et les enfants de moins de 15 ans sont les plus touchés, représentant au moins 60% des cas.

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