: Vidéo Centrafrique. Le porte-parole de la rébellion affirme que "l'armée est démobilisée"
Eric Massi, rencontré à Paris par les confrères de RFO-AITV, livre analyse du dernier tournant de cette confrontation.
La Centrafrique est de nouveau confrontée à la rébellion de la coalition Séléka qui a pris les armes. Depuis quelques semaines, le président semblait impuissant à contenir l'avancée des rebelles. Sous-équipée, démotivée et mal organisée, l'armée régulière n'a opposé que peu de résistance à l'avancée du Séléka.
Le Séléka, composé de factions rebelles dissidentes, affirme avoir repris les armes pour réclamer "le respect" d'accords de paix conclus entre 2007 et 2011, qui prévoyaient notamment un programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion. Des dispositions restées lettre morte, selon le Séléka. La rébellion s'est alors emparée de plusieurs villes stratégiques. Son porte-parole, Eric Massi, rencontré à Paris par les confrères de RFO-AITV, nous livre son analyse sur le dernier tournant de cette confrontation.
La France, ex-puissance coloniale a exclu jeudi 27 décembre toute intervention en Centrafrique. Les 250 militaires français présents à l'aéroport de Bangui, la capitale, n'ont pas pour mission de "protéger un régime", a souligné le président François Hollande. Le président centrafricain, François Bozizé, a appelé la France et les Etats-Unis à l'aider à stopper les rebelles.
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