Aigue-marine : un trésor semi-précieux au Zimbabwe
L’aigue-marine est l’une des pierres semi-précieuses qui rencontrent le plus de succès. Les équipes du 20 Heures se sont rendues au Zimbabwe, dans une mine qui embauche uniquement des femmes.
D’un bleu cristallin ou azur, l’aigue-marine est une pierre semi-précieuse très prisée en France. Mais avant d’arriver dans les boutiques françaises, il faut se rendre au Zimbabwe pour comprendre comment elle est produite. Dans l’un des gisements, au nord du pays, une mine embauche exclusivement des femmes. "Beaucoup de gens pensaient que je n’y arriverais pas, que j’abandonnerais, mais ils le voient bien maintenant : je suis toujours là", raconte l’une d’entre elles.
Des pierres semi-précieuses convoitées
Pourtant, certaines journées, il faut recourir à de la dynamite pour trouver des aigues-marines. En trouver suscite beaucoup de fierté pour les travailleuses, qui toucheront 170 euros à la fin du mois, un bon salaire dans la région. "Grâce à ce salaire, je peux enfin prendre soin de mes enfants. Payer l’école, les uniformes, du savon et leur donner assez à manger", explique l’une d’elles. 60% des pierres trouvées dans cette mine seront ensuite exportées vers l’Asie et l’Europe. Le reste part vers la capitale, où sont polies les pierres. Plus une pierre est bleue, plus elle est chère.
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