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Chili : un puissant séisme fait au moins cinq morts, un million de personnes évacuées après une alerte au tsunami

La magnitude de la secousse, qui a touché le centre et le nord du pays, a été évaluée à 8,3 sur l'échelle de Richter.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les habitants de Valparaiso (Chili) sont sortis dans les rues, mercredi 16 septembre 2015, après la première secousse. (RAUL ZAMORA / AFP)

Le Chili évacue ses habitants vivant le long de la côte, menacés par un tsunami après un violent séisme qui a fait au moins cinq morts, jeudi 17 septembre. 

La secousse a touché le centre et le nord du pays mercredi en début de soirée, à 36 kilomètres à l’ouest de la ville de Canela Baja, dans la région de Coquimbo, et à une profondeur de 11 kilomètres. Sa puissance a été évaluée à 8,3 sur l'échelle de Richter par l'Institut américain de géologie (USGS), soit une intensité très élevée.

 

La secousse a été ressentie jusqu'en Argentine et a été suivie de répliques, elles aussi violentes, comme le montre cette vidéo publiée sur Twitter.

 

Selon les autorités, au moins cinq personnes ont été tuées. Deux d'entre elles sont mortes dans le nord du pays, dont "une femme de 25 à 30 ans frappée par la chute d'une corniche sur la tête", selon Patricio Trigo, le gouverneur de la ville d'Illapel (nord), épicentre du séisme. Une autre victime, un octogénaire, a succombé à un infarctus près de Santiago.

Le séisme a provoqué dans la capitale de 6,6 millions d'habitants un vaste mouvement de panique, des milliers d'habitants déferlant dans les rues.

Alerte au tsunami sur les côtes

La marine chilienne a lancé une alerte au tsunami pour l'ensemble des côtes du pays. "Même s'il y a bien eu un tsunami, les dernières séries de vagues sont en diminution, mais nous savons qu'il peut y avoir des répliques, donc nous devons continuer à évaluer minute par minute la situation", a déclaré la présidente du Chili, Michelle Bachelet. Par prudence, le gouvernement a ordonné l'évacuation des habitants des villes côtières, et les écoles ont été fermées dans les communes du littoral centre-nord. L'île de Pâques, à 3 750 kilomètres au large, devait elle aussi être évacuée.

La Polynésie française est placée en "vigilance" dans l'archipel des Marquises, mais aucune alerte tsunami n'est lancée. Ces îles pourraient être affectées par des vagues légèrement supérieures à un mètre, selon le laboratoire de géophysique basé à Tahiti. Les habitants sont appelés à ne pas rester sur les côtes, à ne pas pratiquer d'activités nautiques et à consolider les amarres des embarcations.

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