Cet article date de plus de douze ans.

Costa Rica. L'alerte au tsunami levée trois heures après un fort séisme

Deux personnes âgées sont mortes de crise cardiaque, car elles n'ont pas supporté l'impact du séisme.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'épicentre du séisme qui a frappé le Costa Rica mercredi 5 septembre 2012 se trouve dans la péninsule de Nicoya, à 3 km du village de Samara, près de la côte pacifique. (GOOGLE MAPS / FTVI)

AMERIQUES – Un séisme majeur de magnitude 7,6 sur l'échelle de Richter s'est produit, mercredi 5 septembre, sur la côte pacifique du Costa Rica, à 8h42 heure locale (16h42 à Paris).

Un violent séisme au large du Costa Rica ressenti à San Jose (FTVi / EVN)

 

Le Centre d'alerte des tsunamis dans le Pacifique a, dans un premier temps, lancé un avis d'alerte pour le Costa Rica, le Panama, le Nicaragua, le Salvador, le Honduras, le Mexique, la Colombie, l'Equateur, le Guatemala et le Pérou. Alerte tempérée par la suite par l'Institut de géophysique américain (USGS), qui l'a limitée à trois pays : le Costa Rica, le Nicaragua et le Panama, avant de la lever trois heures après la secousse. Selon l'Institut, l'épicentre se trouve dans la péninsule de Nicoya, à 3 km du village de Samara, dans le nord-ouest du pays.

Le tremblement de terre a été fortement ressenti dans une bonne partie du pays et a momentanément provoqué des coupures d'électricité et des liaisons téléphoniques. Dans la capitale San José, située à environ 150 km de l'épicentre, plusieurs immeubles et écoles ont été évacués. A Filadelfia, ville voisine de Nicoya, deux personnes âgées sont mortes de crise cardiaque, "car elles n'ont pas supporté l'impact du séisme", a indiqué indiqué porte-parole de la Croix-Rouge. Selon lui, seuls quelques blessés légers et des dégâts généralement mineurs ont été enregistrés dans cette zone, en dépit de la forte intensité des secousses.

Consultez lamétéo
avec
voir les prévisions

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.