A New York, des "alarmes" pour les femmes de chambre
A la suite de l'affaire du Sofitel, le syndicat des travailleurs de l'hôtellerie new-yorkais a convenu d'un dispositif d'alerte qui sera donné aux employées en cas d'agression.
C'est une conséquence directe de "l'affaire du Sofitel". Les hôtels de New York ont accepté mercredi 8 février de donner à leurs femmes de chambre des dispositifs leur permettant de donner l'alerte en cas d'agression. Ces "boutons d'alerte" faisaient partie de plusieurs dispositifs proposés la veille à l'occasion d'une réunion des syndicats rassemblant les hôtels de la ville, et dont l'adoption était attendue. Ce système est censé permettre aux employées de donner rapidement l'alerte si elles se sentent en danger sur leur lieu de travail.
A la suite du scandale sexuel impliquant Dominique Strauss-Kahn et une femme de chambre de l'hôtel Sofitel, Nafissatou Diallo, l'établissement avait équipé ses femmes de chambre de ce dispositif, également adopté par les employées de l'hôtel haut de gamme Pierre, toujours à Manhattan. D'ici à un an, les femmes de chambre et garçons d'étage des principaux établissements de la Grosse Pomme en seront toutes équipées.
"Hélas, des clients se comportent parfois de manière inappropriée [avec le personnel féminin]", a déploré le porte-parole du New York Hotel Trades Council, syndicat qui rassemble plus de 30 000 salariés. Les employeurs devront désormais fournir un "bouton d'alerte" à tous les employés susceptibles d'entrer dans une chambre occupée. "C'est une façon simple et à moindre coût de protéger le personnel", s'est félicité Rory Lancman, élu de l'Assemblée de l'Etat de New York.
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