Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Fusillade à Orlando : "Il était bipolaire", dit l'ex-femme du tireur

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
VIDEO. Fusillade à Orlando : le témoignage de l'ex-femme du tireur
VIDEO. Fusillade à Orlando : le témoignage de l'ex-femme du tireur VIDEO. Fusillade à Orlando : le témoignage de l'ex-femme du tireur (APTN)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Sitora Yusufiy a raconté son mariage violent avec Omar Mateen. Elle décrit une personnalité bipolaire. 

Choquée, elle a accepté de parler aux journalistes. Sitora Yusufiy, l'ex-femme de l'auteur de la fusillade d'Orlando (Floride), a esquissé un portrait de la personnalité d'Omar Mateen, lors d'une conférence de presse, dimanche 12 juin, depuis Boulder (Colorado), où elle réside désormais. "Au début, c'était quelqu'un de normal qui tenait à sa famille, adorait plaisanter, s'amuser. Mais, quelques mois après notre mariage, j'ai réalisé qu'il était instable et bipolaire, a-t-elle d'abord confié. Il s'énervait pour un rien."

> Réactions, hommages, témoignages… Suivez notre direct sur la fusillade à Orlando

Un homme violent qui voulait devenir policier

"Après quelques mois, il a commencé à me battre, très régulièrement", a poursuivi la jeune femme de 27 ans, qui explique avoir été "sauvée" par sa famille, que son ex-mari tentait de maintenir à l'écart. En 2011, le couple a finalement divorcé, deux ans après le mariage. Quelques années après, Omar Mateen s'est remarié, devenant père d'un enfant. 

Devant les journalistes, Sitora Yusufiy a aussi précisé que Omar Mateen, musulman pratiquant, n'avait jamais fait l'apologie du terrorisme lorsqu'il vivait avec elle. "Il n'y avait absolument aucun signe" que ses amis soient des radicaux lorsque le couple vivait à Fort Pierce (Floride). L'auteur de la tuerie voulait même devenir policier, a-t-elle indiqué. "Il s'entraînait avec ses amis qui étaient policiers et il avait un permis de port d'arme valide en Floride", a-t-elle ajouté.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.