Jeb Bush : "Je suis candidat à la présidence des Etats-Unis"
Le frère de George W. Bush s'est lancé officiellement dans la course pour la Maison Blanche.
Il a sillonné l'Amérique pour son père George H. W. Bush en 1988, et livré la Floride à son frère George W. deux fois lorsqu'il en était le gouverneur. Jeb Bush, frère et fils des deux derniers présidents républicains des Etats-Unis, a officialisé lundi 15 juin sa candidature aux primaires présidentielles de 2016, lors d'un discours à Miami (Floride). "Je suis candidat à la présidence des Etats-Unis", a-t-il déclaré devant des sympathisants, plus de six mois après avoir confirmé son intérêt pour la Maison Blanche.
A 62 ans, Jeb Bush a promis d'être un "heureux guerrier" en campagne. S'il est élu à la Maison Blanche, il agira, dit-il, pour que "les choses aillent de nouveau comme les Américains le veulent". "Nous allons une nouvelle fois prendre notre avenir en main dans ce pays", a-t-il dit dans un discours au Miami-Dade College. "Je ne considérerai rien, ni personne, comme acquis. Je ferai campagne avec mon coeur, je ferai campagne pour gagner !" Il a promis de "faire en sorte que Washington, capitale statique de ce pays dynamique, arrête de créer des problèmes". Auparavant, le Wall Street Journal avait rapporté que Jeb Bush avait transmis à la Commission électorale fédérale son dossier de candidature à la primaire républicaine.
"C'est comme comparer une pomme et une cacahuète"
Fils et frère d'anciens présidents, l'ancien gouverneur de Floride, dont l'épouse Columba est née au Mexique, fait entendre une voix modérée dans les débats sur l'immigration et l'éducation. Il est toutefois anti-avortement. Dans les mois à venir, il veut élargir la base du Parti républicain et attirer vers lui les électeurs centristes, mais devra pour cela composer avec la droitisation du "Grand Old Party".
Jeb Bush n'a plus occupé de mandat public depuis huit ans, années qu'il a consacrées à s'enrichir avec de multiples investissements et sièges de conseils d'administration. Des liens financiers et économiques qu'il a pris soin de rompre avant de se lancer dans la course à la Maison Blanche, pour éviter tout conflit d'intérêts et une image de candidat des riches, comme en avait souffert le millionnaire Mitt Romney en 2012. La comparaison ne lui plaît pas. "C'est comme comparer une pomme et une cacahuète", a-t-il dit en décembre.
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