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La campagne de Mitt Romney rattrapée par le fantôme de son chien

Un mini-scandale a éclaté lorsque les Américains ont découvert que le candidat à la primaire républicaine avait fait subir de mauvais traitements à son chien dans le passé.

Article rédigé par franceinfo
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Le républicain Mitt Romney pendant sa campagne, le 23 avril 2012, à Pittsburgh (Pennsylvanie). (JASON COHN / REUTERS )

Un nouvel acteur a fait son entrée dans le feuilleton de la primaire républicaine américaine : Seamus, feu le chien des Romney. Un terrier irlandais. Mort depuis des années, il continue d'avoir un certain poids dans le destin politique de son maître, candidat favori à la primaire. Un poids, voire un boulet. Accusé d'avoir maltraité son animal de compagnie, Mitt Romney s'est attiré les foudres des défenseurs de la cause animale, a rapporté Le Monde lundi 23 avril.

Sanglé sur le toit de la voiture

En 1983, raconte Le Monde, le candidat républicain "est un jour allé en vacances au Canada avec son chien ficelé sur le toit de sa voiture". Pire, "Seamus a été malade pendant le trajet. Mitt Romney a dû s'arrêter dans une station-service pour passer la voiture - et le chien ! - au tuyau d'arrosage." Exhumée en janvier par son adversaire Newt Gingrich, l'anecdote a suffi à incarner "la cruauté" de l'homme d'affaires.

Un sentiment largement partagé, ont indiqué les sondages commandés dans la foulée. Quelque 68% des Américains ont estimé "inhumain" de faire voyager son chien sur le toit, rapporte Le Monde, qui précise qu'"à la question 'Qui serait un meilleur président pour les chiens ?'", le président sortant, Barack Obama, l'a emporté avec 16 points d'avance.

Barack Obama, mangeur de toutous ? 

Il a donc fallu contrer le "Seamusgate" et empêcher le candidat démocrate Obama de tirer profit de cet épisode peu glorieux pour la famille Romney. Facile pour les conseillers du républicain, puisque Barack Obama a lui-même raconté dans son autobiographie de quoi faire bondir les amis des bêtes : à l'âge de 9 ans, alors qu'il vivait en Indonésie, le futur président des Etats-Unis a goûté "la viande de chien" cuisinée par son beau-père. 

"Moi au moins, je n'ai pas mangé mon chien", clament désormais fièrement les anti-Obama sur des autocollants. Bo, le toutou de la Maison Blanche, n'a pas souhaité commenter l'affaire.

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