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Primaires républicaines : Jon Huntsman se retire de la course

Jon Huntsman a décidé de se retirer dimanche de la course à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle aux Etats-Unis. Son retrait sera officialisé en fin d'après-midi, ainsi que son soutien à Mitt Romney.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 16/01/2012 07:39 Mis à jour le 16/01/2012 11:18

Temps de lecture : 1min

Le républicain Jon Huntsman lors d'un discours à Columbia (Caroline du Sud), le 11 janvier 2012. (RICHARD ELLIS / AFP)

C'était le plus modéré des sept. Jon Huntsman a décidé de se retirer dimanche 15 janvier de la course à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle aux Etats-Unis, a annoncé dimanche soir à la chaîne ABC News son porte-parole Tim Miller. Son retrait sera officiellement annoncé lundi en fin d'après-midi, ainsi que son soutien à l'ancien gouverneur du Massachusetts Mitt Romney, qui fait pour l'instant office de favori.

Selon son porte-parole, Jon Huntsman est "fier de son parcours" mais "ne veut plus se mettre en travers du chemin" de Mitt Romney. Agé de 51 ans, Huntsman a été ambassadeur en Chine et gouverneur de l'Utah (ouest des Etats-Unis). Il avait fait l'impasse sur le caucus de l'Iowa (nord) pour se concentrer sur la primaire organisée mardi dans le New Hampshire (nord-est), où il était arrivé troisième, derrière Mitt Romney et Ron Paul. La prochaine primaire doit se tenir samedi 21 janvier en Caroline du Sud, un Etat conservateur où Huntsman n'est crédité que de 4 % des intentions de vote.

Deux de chute après Michele Bachmann

Le retrait de Jon Huntsman intervient deux semaines après l'abandon de la candidate ultraconservatrice Michele Bachmann. Pilier du Tea Party et de l'ultradroite chrétienne, Michele Bachmann n'avait obtenu que 5 % des voix lors du caucus de l'Iowa.

Les désistements sont monnaie courante chez les candidats à l'investiture, aussi bien dans le camp démocrate que républicain. Les campagnes nécessitent en effet de véritables machines de guerre, surtout en termes de financement. De mauvais scores en début de campagne dissuadent les sponsors potentiels et minent donc les efforts des candidats les plus fragiles.

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