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Etats-Unis : Michele Bachmann se retire de la primaire républicaine

Après avoir terminé mardi soir en queue de peloton lors du scrutin républicain dans l'Iowa, l'ultraconservatrice jette l'éponge.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 04/01/2012 17:58 Mis à jour le 04/01/2012 18:42

Temps de lecture : 2min

Michele Bachmann lors d'une conférence de presse à West Des Moines dans l'Etat de l''Iowa (Etats-Unis), le 2 janvier 2012. (ANDREW BURTON / GETTY / AFP) — Michele Bachmann lors d'une conférence de presse à West Des Moines dans l'Etat de l''Iowa (Etats-Unis), le 2 janvier 2012. (ANDREW BURTON / GETTY / AFP)

Un temps coqueluche des médias, Michele Bachmann met fin à sa campagne pour la présidentielle américaine. La républicaine ultraconservatrice a annoncé, mercredi 4 janvier, qu'elle se retirait de la course à l'investiture républicaine pour la Maison Blanche. Lors du premier scrutin du parti organisé dans l'Iowa (centre) mardi soir, elle n'a obtenu que 5 % des voix.

A 55 ans, Michele Bachmann est longuement revenue sur son combat contre la politique de Barack Obama avant d'annoncer son abandon. Pour ce pilier du Tea Party et de l'ultra-droite chrétienne, "cette élection est peut-être la dernière occasion d'arrêter la descente de l'Amérique sur la route du socialisme". La représentante du Minnesota au Congrès a affirmé qu'elle "continuerait à se battre contre le programme socialiste d'Obama" et appelé à se rassembler derrière le futur candidat républicain qui sera désigné à l'issue des primaires.

Popularité en baisse dans les sondages

Michele Bachmann avait annoncé sa candidature en juin à Waterloo, dans l'Iowa, sa ville natale. Elle avait alors bénéficié de bon chiffres dans les sondages, rivalisant provisoirement à la tête du groupe de prétendants républicains à la présidentielle avec Mitt Romney, le candidat qui a remporté de justesse le caucus de l'Iowa mardi.

En août, elle avait remporté une consultation test dans ce même Etat. Ensuite, elle n'avait cessé de chuter dans les sondages, passant sous la barre des 10 %. Son discours impulsif émaillé parfois de bourdes lui a valu de nombreuses critiques. Par exemple, début décembre, comme l'a rapporté Le Point, elle avait annoncé son souhait de fermer l'ambassade américaine à Téhéran, alors que celle-ci n'existe pas.

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