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Nouvelle-Zélande : l'auteur des attentats de Christchurch plaide finalement coupable

Cette décision de Brenton Tarrant va permettre d'éviter un procès qui aurait pu servir de tribune à ce suprémaciste blanc australien.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
L'Australien Benton Tarrant, le 16 mars 2019 à Christchurch (Nouvelle-Zélande). (MARK MITCHELL / AFP)

Rebondissement en Nouvelle-Zélande. Brenton Tarrant, l'Australien accusé d'avoir tué 51 personnes en mars 2019 dans deux mosquées de Christchurch, a créé la surprise, jeudi 26 mars, en plaidant coupable à tous les chefs d'accusation retenus à son encontre. La Première ministre Jacinda Ardern et la communauté musulmane ont fait part de leur soulagement, ce plaider-coupable permettant d'éviter un procès qui aurait pu servir de tribune à ce suprémaciste blanc australien.

"Oui, coupable", a déclaré Brenton Tarrant depuis la prison d'Auckland, via une connexion vidéo avec la Haute cour de Christchurch. Cet homme de 29 ans avait jusqu'à présent toujours nié les 51 accusations de meurtre, les 40 accusations de tentative de meurtre et une autre accusation d'acte terroriste. Sans explication à ce stade, il a changé de position à l'issue d'une audience organisée à la hâte et tenue secrète pour le grand public par peur qu'il ne renonce au dernier moment.

La peine connue à une date ultérieure

La peine de mort n'existant pas en Nouvelle-Zélande, il pourrait passer le reste de son existence derrière les barreaux. Les accusations d'acte terroriste et de meurtre sont passibles de la réclusion criminelle à perpétuité. Son procès, prévu pour durer six semaines, devait s'ouvrir le 2 juin à Christchurch, la plus grande ville de l'île du Sud où a eu lieu, le 15 mars 2019, cette attaque contre deux mosquées. Le juge a précisé que l'accusé connaîtrait sa peine ultérieurement, à une date non précisée.

Pour Jacinda Arden, qui avait décidé de ne jamais prononcer le nom du tueur, cette admission de culpabilité va offrir une sorte d'apaisement aux nombreuses personnes dont les vies ont été meurtries par l'attaque. "Ce plaider-coupable et cette condamnation attribuent une responsabilité pour ce qu'il s'est passé et aussi épargnent aux familles ayant perdu des êtres chers, à ceux qui ont été blessés, et aux autres témoins, le calvaire d'un procès", a-t-elle commenté.

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