Australie : des plantes rares françaises détruites par des douaniers
Le service de quarantaine a estimé que les papiers de ces spécimens, envoyés par le Muséum d'histoire naturelle de Paris, n'étaient pas conformes.
Des plantes françaises ont été détruites par des douaniers australiens chargés de la biosécurité, rapporte The Guardian (en anglais), lundi 8 mai. Ces plantes datant du XIXe siècle avaient été envoyées en mars à l'herbarium de Brisbane (Australie) par le Muséum d'histoire naturelle de Paris.
"C'était littéralement des collections irremplaçables, de grande valeur scientifique et historique", se désole Michelle Waycott, présidente du conseil des herboristes australiens, auprès de ABC (en anglais). Elle dénonce cet incident qui nuit, selon elle, à la réputation des chercheurs australiens.
Une enquête va être menée
"Le service de quarantaine a déclaré que les papiers n'étaient pas conformes. Leur seule réponse a été de les détruire sans même chercher une autre solution, raconte Michelle Waycott. Habituellement, nous avons une discussion, que ce soit par téléphone ou par courrier, mais dans ce cas, nous avons manqué une étape."
La chercheuse insiste sur le fait que la recherche internationale dépend des échanges d'échantillons dans le monde entier. Or ce n'est pas la première fois que des spécimens rares sont détruits par le service de quarantaine australien. Le département australien de l'Agriculture va mener une enquête. Mais un porte-parole a déclaré qu'aucune mention particulière n'accompagnait les plantes françaises.
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