Disparition du vol MH370 : l’enquête de la journaliste Florence de Changy
Depuis sept ans, Florence de Changy déconstruit toutes les thèses officielles sur la disparition du vol MH370, le 8 mars 2014. La journaliste a enquêté et avance son hypothèse sur la trajectoire et le crash de l’appareil de la Malaysia Airlines.
Sept ans après la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines, en mars 2014, la journaliste Florence de Changy, correspondante à Hong Kong pour Le Monde et RFI, publie les conclusions de son enquête dans son livre Vol MH370, la disparition (éd. des Arènes). Elle y démonte point par point les thèses officielles de ce crash. "J’ai étudié cette affaire depuis le début, en me rendant sur place, et je me suis rendu compte que l’on n’avait presque rien de tangible. Sur chaque point avancé, le demi-tour de l’avion, le survol de la Malaisie, l’extinction du transpondeur, je n’ai rien trouvé", explique-t-elle.
La thèse d’une cargaison sensible
Le journaliste prend rapidement conscience qu’une "histoire est racontée", et que les preuves "n’existent pas". Alors, au fil de ses recherches, Florence de Changy forme une hypothèse autour du crash du MH370. Selon elle, l’appareil aurait eu à son bord une cargaison extrêmement sensible, que les Américains n’auraient pas souhaité voir arriver en Chine. Ce vol civil aurait donc été entouré par des avions militaires américains, ayant la possibilité de brouiller les signaux, voire de les faire disparaitre des écrans. "Ghyslain Wattrelos, qui a perdu sa femme et deux de ses enfants, est le premier à avoir reçu cette information d’une source très haut placée des renseignements", précise Florence de Changy.
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