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Open d'Australie menacé par les incendies : "On jouait dans la brume, les concierges distribuent des masques", raconte l'entraîneur de J.-W. Tsonga

L'Open d'Australie, premier des quatre tournois du Grand Chelem de tennis, doit débuter le 20 janvier dans un pays ravagé par les flammes depuis le mois de septembre.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Thierry Ascione, le 27 mai 2017 à Lyon. (FREDERIC CHAMBERT / MAXPPP)

"C'est comme un énorme brume. Ce matin, on jouait dans la brume, avec une odeur pas très agréable. Les concierges qui s'occupent de l'organisation distribuent même des masques", raconte mardi 14 janvier sur franceinfo Thierry Ascione, entraîneur de Jo-Wilfried Tsonga, qui est arrivé à Melbourne pour l'Open d'Australie. Le premier des quatre tournois du Grand Chelem doit débuter le 20 janvier, mais les incendies en Australie menacent la bonne tenue du tournoi. La Slovène Dalila Jakupovic a abandonné mardi lors des qualifications.

"Certains avaient l'impression d'être dans un fumoir"

"Les autorités disent 'Restez chez vous, ne sortez pas!', les plages ferment, il y a même eu une compétition dans un hippodrome qui a été annulée, mais les joueurs de tennis, eux, ont joué. C'est un peu surprenant et pas très agréable", raconte encore Thierry Ascione. "Certains se sont plaints, ont dit que c'était difficile, certains avaient l'impression d'être dans un fumoir".

Une réunion vendredi

"Vendredi soir, les cent meilleurs joueurs du monde au classement ATP ont une réunion et peuvent se plaindre. Mais d'ici-là, les indices de pollution sont censés baisser", estime l'entraîneur. "On n'a aucune consigne des organisateurs. Chacun fait son choix, certains ont décidé de ne pas du tout s'entraîner", explique l'ancien 140e joueur mondial. 

Quand je suis arrivé au club ce matin, on m'a dit que l'on pouvait s'entraîner dehors mais que c'était à notre responsabilité.

Thierry Ascione, entraîneur de Jo-Wilfried Tsonga

à franceinfo

"C'est difficile pour nous de mesurer la dangerosité, la toxicité de tout cela, s'inquiète Thierry Ascione, mais dans tous les cas ce n'est pas très bon. On a joué beaucoup moins longtemps, 45 minutes plutôt que deux heures, on n'a pas fait de gros efforts physiques et on est vite rentrés à l'hôtel".

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