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Indonésie : des débris repérés dans la zone où l'avion de ligne a disparu

L'avion avait disparu des écrans radars dimanche, une dizaine de minutes après avoir demandé l'autorisation de descendre pour l'atterrissage, alors que la météo était mauvaise.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le ministre indonésien des Transports donne une conférence de presse à Jakarta, dimanche 16 août, après la disparition d'un avion transportant 54 personnes. (WAWAN KURNIAWAN / AFP)

Le mystère de l'avion indonésien disparu dimanche pourrait bientôt se dissiper. Un appareil effectuant des recherches pour retrouver l'ATR 42 qui s'est abîmé dans une zone montagneuse isolée de la province orientale de Papouasie avec 54 personnes à son bord a repéré des débris d'avion tôt lundi 17 août, a indiqué un responsable.

"Ce matin de bonne heure, un avion a emprunté la route et repéré des débris près d'Oksibil, mais nous voulons vérifier à nouveau maintenant", a déclaré un porte-parole du ministère des Transports. La veille, des villageois avaient affirmé avoir vu l'appareil de la compagnie indonésienne Trigana Air s'écraser contre une montagne et trouvé des débris.

Une compagnie black-listée en Europe

L'avion avait décollé dimanche de Jayapura, capitale de la Papouasie, pour Oksibil. Il volait depuis une trentaine de minutes lorsqu'il a disparu des écrans radars. L'équipage a contacté la tour de contrôle d'Oksibil une dizaine de minutes avant l'heure prévue pour l'atterrissage, mais l'avion n'est jamais arrivé et la compagnie a envoyé à sa recherche un autre appareil à turbopropulseurs : "La météo était très mauvaise, il n'a pas pu le trouver et a rebroussé chemin pour retourner à l'aéroport de Sentani", a indiqué un responsable de l'aviation.

Avec 14 incidents depuis sa création en 1991, Trigana Air figure sur la liste noire (PDF) des compagnies interdites de vol dans l'Union européenne. 

420 000 euros en espèces à bord

Selon un responsable indonésien, l'appareil transportait à bord 6,5 milliards de roupies en liquide (420 000 euros) qui devaient être distribués à des familles dans le besoin de la province de Papouasie.

"Quatre de nos employés escortaient les fonds", a déclaré Haryono, le chef de la poste de Jayapura, précisant que l'argent était entreposé dans quatre sacs. 

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