Irak : l'Etat islamique revendique un attentat à la voiture piégée à Bagdad
Cette attaque qui a fait 32 morts est survenue alors que François Hollande se trouvait dans la capitale irakienne, lundi.
En pleine visite de François Hollande, Bagdad est de nouveau prise pour cible. Au moins 32 personnes ont été tuées, lundi 2 janvier, dans un attentat-suicide à la voiture piégée dans la capitale irakienne. Le groupe Etat islamique a, par l'intermédiaire de son agence de propagande Amaq, revendiqué l'attentat.
L'attaque a eu lieu sur une place d'un quartier chiite, à moins de quinze kilomètres du palais du gouvernement où a été accueilli le président français. Parmi les nombreuses victimes, des travailleurs journaliers qui attendaient d'être embauchés sur une place de Sadr City, dans le nord-est de la capitale, théâtre de fréquents attentats meurtriers. Selon un colonel de police, 61 personnes ont été blessées.
Déjà près de 30 morts samedi
Samedi, à la veille du Nouvel An, un double attentat revendiqué par le groupe Etat islamique dans un marché bondé du centre-ville avait fait 27 morts et des dizaines de blessés. L'Irak continue d'être régulièrement touché par des attentats à la bombe ou à la voiture piégée. Ils sont généralement revendiqués par le groupe jihadiste sunnite, qui considère les musulmans chiites, majoritaires en Irak, comme des "hérétiques".
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