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Japon. Ecrasante victoire des conservateurs aux législatives

Le Parti Libéral-Démocrate (PLD) de Shinzo Abe revient donc au pouvoir après une parenthèse de trois ans dans l'opposition.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Shinzo Abe, le 15 décembre 2012. (YOSHIKAZU TSUNO / AFP)

Le Parti Libéral-Démocrate (PLD) de Shinzo Abe revient au pouvoir. Les conservateurs du PLD ont remporté dimanche 16 décembre la majorité absolue à la chambre des députés du Japon lors des élections législatives, d'après les premières estimations des télévisions.

Le PLD a emporté de 275 à 310 sièges de députés à la chambre basse qui en compte 480, soit davantage que la majorité absolue de 241, a annoncé la chaîne de TV publique NHK sur la base de sondages à la sortie des urnes. Les grandes télévisions privées donnaient des estimations comparables.

Sévère défaite pour le Premier ministre sortant

Shinzo Abe, qui dirige ce parti, est le probable futur Premier ministre après une parenthèse de trois ans dans l'opposition. Le PLD a dirigé le Japon quasiment sans interruption de la fin des années 1950 à 2009 et Shinzo Abe s'est déjà retrouvé au sommet de l'Etat, de 2006 à 2007. 

Le Parti Démocrate du Japon (PDJ, centre gauche) de l'actuel Premier ministre, Yoshihiko Noda, subit apparemment une sévère défaite en ne gardant que de 55 à 77 sièges, contre 308 lors de sa victoire historique du scrutin précédent de 2009, d'après la NHK.

Une participation plus faible qu'en 2009

Connu comme un "faucon" en politique étrangère et ancien Premier ministre (2006-2007), Shinzo s'est voulu prudent dans ses engagements, notamment en matière d'économie où le Japon souffre d'une déflation persistante, d'un yen vigoureux et du marasme international.

Lassés de l'instabilité chronique (six Premiers ministres en six ans), les Japonais ont apparemment adressé un "carton rouge" au PDJ après une alternance ratée, mais n'ont pas pour autant voté avec enthousiasme pour le PLD. A 18h locales, la participation n'avait atteint que 41,77%, soit 6,63 points de moins qu'il y a trois ans à la même heure, d'après le gouvernement.

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