Séisme et tsunami en Indonésie : une association de sapeurs-pompiers basée dans le Nord va envoyer quatre personnes et une centaines de kilos de matériel

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des habitants de l'île des Célèbes se frayent un chemin parmi les décombres, le 29 septembre 2018. La veille, un séisme et un tsunami ont frappé cette région indonésienne. (MUHAMMAD RIFKI / AFP)

Le séisme de magnitude 7,5 et le tsunami survenus vendredi sur l'île de Célèbes ont fait au moins 384 morts.

Ce qu'il faut savoir

Le premier bilan de la catastrophe a été lourdement réévalué. Le puissant séisme suivi d'un tsunami qui a frappé l'île de Célèbes en Indonésie vendredi a fait au moins 384 morts et des centaines de blessés, selon un nouveau bilan communiqué samedi 29 septembre par l'agence locale de gestion des catastrophes. "Aucune victime française n'a été identifiée dans les bilans effectués à ce stade", a précisé samedi le ministère des Affaires étrangères. Suivez l'évolution de la situation avec franceinfo.

Les hôpitaux dépassés. Alors que les hôpitaux sont dépassés par l'afflux de victimes, de nombreux blessés étaient soignés à l'extérieur des bâtiments, selon plusieurs journalistes sur place. Des habitants transportaient tant bien que mal des corps sans vie.

Une vague dévastatrice. Le séisme a frappé l'île vendredi avec une secousse d'une magnitude de 7,5, selon l'institut géologique américain (USGS). C'est plus que la série de tremblements de terre meurtrière connue par l'Indonésie en août, qui avait fait plus de 500 morts et environ 1 500 blessés sur l'île de Lombok, voisine de Bali. Un tsunami s'est déclenché peu après avec une hauteur maximale de 1,5 m sur la côte proche de Palu.

Des corps jonchent la côte. Les images venues de la ville de Palu (350 000 habitants) sur la côte ouest des Célèbes montraient des corps allongés près de la côte, certains recouverts de couvertures bleues. Des carcasses de véhicules témoignent de la violence de la vague qui s'est abattue sur la côte.

Mobilisation, y compris en France. Pour répondre "aux besoins de première nécessité"le Secours populaire a annoncé samedi lancer un appel aux dons. De son côté, le Groupe de secours catastrophe français (GSCF), une association humanitaire internationale de sapeurs-pompiers basée à Villeneuve-d'Ascq (Nord), va envoyer quatre personnes et une centaine de kg de matériel en Indonésie.