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Attentat d'Ankara : les autorités accusent le PKK et les milices kurdes

Selon le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu, l'attentat à la voiture piégée qui a tué 28 personnes mercredi soir à Ankara a été planifié par le Parti des travailleurs du Kurdistan et les milices kurdes de Syrie. Des accusations démenties par des partis kurdes.
Article rédigé par Alexandre Billette
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Sur le site de l'attentat, les enquêteurs travaillent à l'abri des regards © REUTERS / Umit Bektas)

Le Premier ministre Ahmet Davutoglu a annoncé que l'attentat d'Ankara aurait été commis par les YPG, les milices d'autodéfense kurdes de Syrie, avec le soutien du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan, le principal mouvement rebelle kurde de Turquie. Le Premier ministre qui a également confirmé les informations qui avaient été publiés dans la presse auparavant : c'est un ressortissant syrien d'origine kurde de 24 ans, Salih Necer, qui aurait préparé cet attentat. Il serait entré en Turquie il y a quelques semaines, ses empreintes digitales avaient été enregistrées à la frontière, il aurait loué la voiture ayant servi à l'attentat d'hier dans la ville d'Izmir à l'ouest du pays. Ahmet Davutoglu a également annoncé que neuf personnes avaient été arrêtées en lien avec cet attentat.

Deux partis kurdes ont démenti ce jeudi matin "tout implication dans cette attaque."

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L'aviation turque a bombardé également cette nuit des positions du PKK en Irak, dans le nord de l'Irak selon une information donnée ce matin par les forces armée turques.

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