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Aung San Suu Kyi dirigeante de l'opposition birmane, a accepté de coopérer avec le gouvernement

Le Prix Nobel de la paix 1991 est allé dans ce sens pour assurer le développement économique et la stabilité au pays.Les deux parties se sont engagées à "coopérer en vue d'assurer la stabilité, la tranquillité et le développement du pays", afin de répondre aux "véritables besoins de toute la population".
Article rédigé par France2.fr avec Reuters
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Aung San Suu Kyi et le ministre birman du travail Aung Kyi lors d'une conférence de presse le 12 août 2011 (AFP/Soe Than WIN)

Le Prix Nobel de la paix 1991 est allé dans ce sens pour assurer le développement économique et la stabilité au pays.

Les deux parties se sont engagées à "coopérer en vue d'assurer la stabilité, la tranquillité et le développement du pays", afin de répondre aux "véritables besoins de toute la population".

Aung San Suu Kyi, 66 ans, qui était en résidence surveillée jusqu'en novembre dernier, et le ministre de Travail, Aung Kyi, se sont rencontrés durant un peu moins d'une heure vendredi dans l'ex-capitale du pays Rangoun. Il s'agissait de leur second entretien en un peu plus de deux semaines.

Lors d'une conférence de presse dans la nouvelle capitale, Napyitaw, le ministre de l'Information, Kyaw Hsan, a pour sa part tendu un rameau d'olivier à Aung San Suu Kyi et à son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND).

"En vue d'une réconciliation nationale, le gouvernement, prudemment, est en train de traiter la question de la LND, qui n'a juridiquement pas le droit d'exister, en offrant à celle-ci l'occasion de servir l'intérêt national", a-t-il déclaré. La LND a officiellement été dissoute parce qu'elle refusait de participer aux élections de l'an dernier.

Aung San Su Kyi a veillé à ne pas affronter directement le gouvernement depuis sa libération et s'est gardée de critiquer le dernier scrutin, largement perçu à l'étranger comme un simulacre qui, sous couvert de démocratie, a assuré le maintien au pouvoir du régime.

Le gouvernement et la junte militaire semblent avoir adouci leur position envers Aung Saan Suu Kyi, la critiquant occasionnellement mais la laissant libre de ses déplacements et de rencontrer diplomates et journalistes.

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