Crise au Bangladesh : l'ex-Première ministre déchue visée par une enquête pour le meurtre d'un homme durant les manifestations

La police bangladaise est critiquée pour la répression meurtrière des manifestations anti-gouvernementales, au cours desquelles plus de 450 personnes ont été tuées, dont 42 agents de police.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des manifestants anti-gouvernement à Dacca, au Bengladesh, le 5 août 2024. (HABIBUR RAHMAN / ZUMA PRESS WIRES / SIPA)

Un tribunal au Bangladesh a demandé, mardi 13 août, une enquête sur l'ex-Première ministre déchue Sheikh Hasina et six hauts responsables de son gouvernement pour le meurtre d'un homme durant les manifestations de juillet.

L'avocat Mamun Mia avait déposé une requête en ce sens auprès du tribunal de Dacca, la capitale, qui a demandé à la police d'ouvrir une enquête "contre les personnes accusées", a-t-il déclaré. "Une requête a été déposée contre Sheikh Hasina et six autres" responsables politiques ou policiers, a déclaré Mamun Mia qui représente un Bangladais ayant porté l'affaire devant la justice du pays. 

Le propriétaire d'une épicerie abattu

Ils sont accusés d'être responsables de la mort du propriétaire d'une épicerie abattu le 19 juillet par la police bangladaise, lors de la répression meurtrière des manifestations anti-gouvernementales. Selon le quotidien bangladais Daily Star, l'affaire a été portée devant la justice par Amir Hamza Shatil, un habitant du quartier où ont eu lieu les coups de feu.

La police bangladaise est critiquée pour la répression meurtrière des manifestations anti-gouvernementales, au cours desquelles plus de 450 personnes ont été tuées, dont 42 agents de police. L'économiste Muhammad Yunus, 84 ans, a pris la tête jeudi d'un gouvernement intérimaire après la fuite de Sheikh Hasina, 76 ans, vers l'Inde, au terme de quinze ans de pouvoir et avant que les manifestants prennent d'assaut sa résidence officielle à Dacca.

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