Birmanie : les manifestants menacés par l'armée
La junte militaire s'affirme et les partisans d'Aung San Suu Kyi se mobilisent de plus en plus. Le pays n'a pas connu une telle contestation depuis la révolution de Safran.
Une foule immense s'étend à Rangoun (Birmanie), dans les rues de la capitale. C'est le troisième jour de mobilisation, des milliers de manifestants réclament le départ de l'armée, à nouveau au pouvoir depuis le coup d'état du lundi 1er février. Les militants pro-démocrates demandent le retour du gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi et la libération des prisonniers. "J'ai décidé de me battre jusqu'au bout, tant qu'il y aura des prisonniers", explique un manifestant.
Inquiétude de la communauté internationale
L'armée n'a pas encore déployé la force, mais la loi martiale a été décrétée dans plusieurs villes du pays. Dans un message adressé à la nation, le commandant en chef de la junte militaire s'est dit prêt à recourir à la violence face aux manifestants. Une situation qui inquiète la communauté internationale, le Pape François a également appelé au calme.
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