Birmanie : des groupes armés tiennent tête à la junte
Des soldats des armées Karenni, une ethnie majoritairement chrétienne de l'est de la Birmanie, ont repris en novembre une région aux militaires birmans, après d'intenses combats. "Je suis très heureux de circuler sur cette route, parce que c'est notre terre. Il fallait qu'ils nous la rendent", affirme Thi Ho, membre d'un commando. Une terre ravagée et des maisons que des militaires ont brûlé en partant.
Cinq bases militaires prises en une journée
Parmi ces combattants figurent beaucoup de jeunes qui ont rejoint les armées ethniques, révoltés par le coup d'État de la junte en 2021. "Je ne voulais pas combattre, mais je n'avais pas le choix", confie Augustine, un étudiant en Histoire de 22 ans. Leur dernière prise de guerre est un commissariat et les 13 pistolets automatiques qui se trouvaient à l'intérieur. Cinq policiers sont morts et onze ont fini par se rendre. Le même jour dans cette seule région, cinq bases militaires ont été prises par les insurgés.
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