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Brésil : le candidat d'extrême droite à la présidentielle poignardé pendant un bain de foule

Jair Bolsonaro, rapidement évacué par des militants, doit subir une intervention chirurgicale d'urgence. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jair Bolsonaro, candidat de l'extrême droite à la présidentielle d'octobre au Brésil, est transporté après avoir été blessé à l'arme blanche le 6 septembre 2018 à Juiz de Fora (sud-est). (FABIO MOTTA / ESTADAO CONTEUDO / REUTERS)

Jair Bolsonaro, candidat de l'extrême droite à la présidentielle d'octobre au Brésil, a été grièvement blessé à l'arme blanche, jeudi 6 septembre, lors d'un meeting de campagne. Il doit subir une intervention chirurgicale d'urgence, selon des sources policière et hospitalière citées par l'AFP.

Dans un premier temps, son fils Flavio avait annoncé sur Twitter que son père avait été frappé "à l'abdomen" mais que la blessure était "superficielle" et qu'il allait "bien". Mais dans un second tweet, il a expliqué que "la perforation atteignait une partie du foie, du poumon et de la boucle intestinale. Il a perdu beaucoup de sang (...) Son état semble maintenant stabilisé".

L'hôpital où le député a été admis en urgence a confirmé que Jair Bolsonaro avait été examiné pour "une lésion dans la région de l'abdomen" et qu'il allait être opéré.

L'auteur de l'attaque interpellé

Les images du coup de couteau ont été largement diffusées sur les réseaux sociaux. On voit ensuite le candidat être été rapidement évacué par des militants, selon des images télévisées du meeting dans le Minais Gerais (sud-est).

Selon un porte-parole de la police militaire, l'auteur de l'attaque, un homme de 40 ans, a immédiatement été arrêté. Il "portait un couteau enveloppé dans un tissu".

En tête des intentions de vote du premier tour

Le député d'extrême droite est largement en tête des intentions de vote du premier tour de la présidentielle du 7 octobre au Brésil, selon le premier sondage réalisé après l'invalidation de la candidature de l'ex-président Lula, jusque là grand favori.

Jair Bolsonaro, grand admirateur de la dictature militaire (1964-85) et habitué des dérapages racistes, misogynes ou homophobes, serait toutefois battu facilement par la quasi totalité de ses adversaires au deuxième tour, selon l'enquête d'opinion diffusée tard mercredi par l'Institut Ibope.

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