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Burkina Faso : l’opposition refuse que l’armée dirige le pays

Le choix de l’armée ne plait pas à l’opposition. Cette dernière appelle à manifester dimanche contre la désignation du nouveau président du Burkina Faso (décidée par l’armée seule) : le lieutenant-colonel Zida.
Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Au centre, le lieutenant-colonel Zida, nouveau président déjà contesté par l'opposition © Reuters-Joe Penney)

L'opposition refuse que l'armée prenne le pouvoir. L’armée a choisi ce samedi qui allait dirigeait le Burkina Faso, à la place de Blaise Compaoré, forcé à la démission. Le lieutenant-colonel Zida, inconnu jusqu’à vendredi. Mais l’opposition n’est pas d’accord et le fait savoir.

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Une alliance de partis d'opposition et d'associations burkinabé a refusé samedi que l'armée prenne le pouvoir et appelle à manifester dimanche. "L'opposition politique et les organisations de la société civile réaffirment que la victoire du soulèvement populaire – et par conséquent la conduite de la transition - revient au peuple et ne doit pas être confisquée par l'armée ", disent-ils dans un communiqué. L'ex-président, poussé vers la sortie après vingt-sept années passées au pouvoir par un mouvement de contestation populaire sans précédent, s'est réfugié en Côte d'Ivoire.

 

L'Union africaine (UA) a demandé aux "acteurs politiques et la société civile du Burkina Faso " de travailler "ensemble (...) pour convenir d'une transition civile et inclusive devant déboucher sur la tenue, aussi rapidement que possible, d'élections libres ".

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