Conso : le réchauffement climatique rend possible la viticulture au Québec
En raison du réchauffement climatique, les vignobles sont en pleine croissance au Québec. Avec la hausse des températures, on y produit de plus en plus de vin.
À Montréal, sur la carte des restaurants, de nouveaux vins ont fait leur apparition. Des vins locaux. Blancs, rouges, rosés : ces bouteilles québécoises ont la ferveur des consommateurs. Véronique Dalle est sommelière. À sa carte, des vins français, californiens, mais de plus en plus de vins québécois. Pour elle, leur qualité s'améliore d'année en année, même si la production ne fait que commencer. Dans les rayons, les références québécoises se multiplient. Deux millions de bouteilles vendues l'an passé sur le marché local. Direction les vignobles au sud de Montréal. Ce vigneron français installé au Québec est l'un des premiers à avoir tenté de faire du vin ici. Des débuts difficiles, mais aujourd'hui, avec le réchauffement climatique, tout devient possible.
Plus 3 degrés en 60 ans
Le Québec a gagné jusqu'à trois degrés en 60 ans, alors les vignerons peuvent maintenant produire de plus en plus de cépages de types européens, comme ce muscat qu'il vendange pour la première fois. Mais le problème qui persiste ici, ce sont les -30°C l'hiver, où les pieds de vignes peuvent mourir. Alors il faut les enterrer pour les protéger. Pour sa fille, qui reprendra la suite, le réchauffement climatique permettra de développer le marché québécois. Aujourd'hui, tous les vins québécois sont consommés au Canada, mais tous les vignerons rêvent d'exportation.
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