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Déserts médicaux : la méthode québécoise pour éviter les zones blanches

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Déserts médicaux : la méthode québécoise pour éviter les zones blanches
Déserts médicaux : la méthode québécoise pour éviter les zones blanches Déserts médicaux : la méthode québécoise pour éviter les zones blanches (France 2)
Article rédigé par France 2 - G. Garcia, P. Brito da Fonseca
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Le Québec, pour favoriser l’installation des jeunes médecins et lutter contre les déserts médicaux, les aide et on leur promet un bonus de 30 % sur leurs actes.

Malgré son isolement, à 600 km de Montréal au Québec, la petite ville d’Amos est devenue une destination obligée sur la carte des médecins généralistes. Après quarante ans d’incitations financières inefficaces, l’installation des jeunes médecins se fait en fonction des besoins de la population. C’est comme cela que Geneviève Landes s’est retrouvée pour deux ans dans cette zone reculée, à la fin de son internat.

Des sanctions en cas de non-respect des règles

Je vivais à Montréal, j’avais une Mini Cooper, j’ai passé beaucoup d’heures dans les hôpitaux parce que j’étais en chirurgie, donc c’était des 90 - 100 heures par semaine. Le soir, quand je finissais, j’allais prendre un verre dans les bars des environs”, se souvient-elle. S’ils ne respectent pas les règles d’installation, les jeunes médecins sont sanctionnés. Les autorités baissent leurs revenus de 30 %. Malgré toutes ces contraintes, ce n’est pas forcément ce que les médecins québécois retiennent de leur installation. Tous les actes sont bonifiés. Il y a une majoration”, explique Geneviève Landes.

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