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Le cri d'alarme des ONG en Centrafrique pour dénoncer les violences à l'égard des civils

La Centrafrique est l'un des pays les plus dangereux au monde. Ce vendredi les ONG publient un communiqué pour dénoncer les violences à l'égard des civils

Article rédigé par Elise Delève - Edité par Clément Guerre
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
En Centrafrique, un centre médical a été attaqué et six volontaires de la Croix-Rouge ont été tués. (MARCO LONGARI / AFP)

En Centrafrique, la situation est de plus en plus alarmante. Mercredi 9 août, six volontaires de la Croix-Rouge sont morts, et depuis le début de l'année 2017, on compte plus de 180 incidents, attaques ou assassinats.

Après cette nouvelle tuerie, une trentaine d'ONG publient un communiqué ce vendredi, pour dénoncer les violences à l'égard des civils.

Le pays le plus dangereux au monde pour les humanitaires

La situation est alarmante pour les ONG. Rien que depuis le début de l'année, il y a eu 180 incidents, attaques ou assassinats en Centrafrique. Du coup, Duccio Staderini, coordinateur des ONG internationales dans le pays publie un communiqué pour que l'on arrête de banaliser la violence en Centrafrique.

Si on pouvait faire notre boulot, ce serait un soulagement pour la population

Duccio Staderini

à franceinfo

Selon lui, "on est loin de couvrir l'intégralité des besoins en Centrafique". Duccio Staderini fait remarquer "qu'il y a des évacuations régulières dans le pays, huit préfectures sur 16 ont été affectées par la violence ces derniers mois". Des violences qui obligent les humanitaires à réduire leurs activités, explique-t-il.

À travers ce communiqué, Duccio Staderini, demande que les ONG puissent au moins faire leur travail et que le droit humanitaire soit respecté en Centrafrique. Cela veut dire garantir un accès sécurisé des civils, aux secours et aux services de base. Selon l'Onu, la moitié de la population du pays a besoin d'une aide humanitaire pour survivre.

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