Cet article date de plus de cinq ans.

Pékin confirme la détention d'un employé du consulat britannique à Hong Kong

Simon Chen, qui était parti en déplacement professionnel dans la ville de Shenzen, était introuvable depuis le 8 août dernier. Les autorités chinoises l'accusent d'avoir enfreint une loi sur la sécurité publique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La plaque du consulat britannique à Hong-Kong. (ANTHONY WALLACE / AFP)

Vers une crise diplomatique entre Londres et Pékin ? Le gouvernement chinois a confirmé mercredi 21 août le placement en détention d'un employé du consulat de Grande-Bretagne à Hong Kong. Cet employé avait disparu depuis le 8 août, dans un contexte extrêmement tendu du fait des manifestations sur le territoire, ex-colonie britannique.

La diplomatie chinoise a déclaré que l'homme faisait l'objet d'un placement en détention de quinze jours à Shenzhen, la ville chinoise à la frontière hongkongaise. Il aurait enfreint une loi sur la sécurité publique. Aucune précision sur les faits qui lui sont reprochés ou sur la suite des procédures après sa détention n'ont été apportés. Pékin a souligné que l'homme n'était pas de nationalité britannique mais hongkongaise, "c'est-à-dire chinoise". "Il s'agit donc entièrement d'une affaire intérieure chinoise", a déclaré le porte-parole.

Des relations compliquées entre Londres et Pékin

Le ministère britannique des Affaires étrangères s'était dit mardi "extrêmement préoccupé" par des informations indiquant l'arrestation en Chine d'un employé de son consulat.

La famille de Simon Cheng, l'employé du consulat incarcéré, a rapporté qu'il s'était rendu le 8 août à Shenzhen pour un rendez-vous d'affaires. Sa famille aurait perdu le contact avec lui dans la soirée, alors qu'il était sur le chemin du retour et s'apprêtait à passer les contrôles douaniers pour rentrer à Hong Kong.

Les relations entre Pékin et Londres sont tendues depuis plusieurs semaines. Le porte-parole chinois a accusé, une nouvelle fois, le gouvernement britannique "d'attiser les flammes" de la contestation anti-Pékin à Hong-Kong.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.