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Protectionnisme : la faiblesse de l'Europe ?

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Protectionnisme : la faiblesse de l'Europe ?
Protectionnisme : la faiblesse de l'Europe ? Protectionnisme : la faiblesse de l'Europe ? (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Le 20 Heures fait le point sur les faiblesses et les forces de l'Europe sur les marchés internationaux, notamment entre la Chine et les États-Unis.

L'Europe, cernée d'un côté par les États-Unis, qui prônent l'Amérique d'abord et de l'autre, par la Chine, championne du monde du protectionnisme. Au point qu'Emmanuel Macron en appelle à la fin de la naïveté européenne. "Non au protectionnisme, mais oui à la juste protection et à la réciprocité", confiait-il. Mais, face à ces géants, comment l'Europe peut-elle se protéger ? Avec les États-Unis, la tension est montée d'un cran. Surtout depuis que Donald Trump s'est lancé dans une guerre commerciale. "Achetez américain, employez américain", déclarait-il.

L'Europe est encore gagnante

Depuis le 1er juin, il a imposé une surtaxe sur l'acier et l'aluminium venu d'Europe. Dans son collimateur : 6,4 milliards d'euros d'exportations européennes. Bruxelles réplique avec une mesure pénalisant les États-Unis sur les jeans, le Bourbon ou encore, les Harley Davinson. Le but est clair : rester dans le cadre légal des règles de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce). Une stratégie inadaptée pour certains économistes. Aujourd'hui, face au géant américain, l'Europe est encore gagnante. Elle exporte beaucoup plus de produits vers les États-Unis qu'elle n'en importe. Il y a 108 milliards d'euros d'excédent sur les deux premiers mois de 2017.

Une situation diamétralement opposée avec la Chine. Sur la même période, les Chinois nous inondent de leurs produits et nous en achètent peu. Résultat : 162 milliards d'euros de déficit pour l'Europe. Mais aussi, il est beaucoup plus facile pour la Chine de venir investir, et faire des affaires en Europe qu'en sens inverse. Le marché chinois est indispensable pour l'Europe. Les exportations vers la Chine ont toutefois progressé de 18%, notamment grâce à des taxes plus clémentes sur les produits laitiers.

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