Taïwan : la Chine poursuit ses exercices militaires, qui devaient s'achever dimanche, l'île annonce des exercices de défense dès mardi
Les exercices chinois devaient s'achever dimanche midi, selon l'administration chinoise de la sûreté maritime. Mais des manœuvres étaient encore en cours lundi.
L'armée chinoise a annoncé, lundi 8 août, la poursuite d'exercices militaires près de Taïwan, toujours pour protester contre la visite sur l'île de l'élue américaine Nancy Pelosi. En parallèle, Taïwan affirme lundi que des exercices militaires à balles réelles simulant une défense de l'île contre une invasion chinoise seront organisés cette semaine.
Pékin avait débuté jeudi, au lendemain du départ de Taipei de la présidente de la Chambre des représentants, des manœuvres "à tir réel" dans six larges zones tout autour de Taïwan. Les exercices organisés dans cette configuration devaient s'achever dimanche midi, selon l'administration chinoise de la sûreté maritime.
Mais des manœuvres étaient encore en cours lundi. "L'Armée populaire de libération (...) continue de mener des exercices pratiques interarmées dans l'espace maritime et aérien autour de Taïwan, en se concentrant sur des opérations conjointes anti-sous-marins et d'assaut en mer", a précisé dans un communiqué le commandement du théâtre d'opération Est.
Plusieurs centaines de soldats mobilisés à Taïwan
C'est donc aussi avec des balles réelles que les forces armées de Taïwan s'entraîneront mardi et jeudi dans la région de Pingtung, à l'extrême sud, a indiqué l'armée taïwanaise. Plusieurs centaines de soldats et environ quarante obusiers, seront déployés pour ces exercices, selon la même source.
Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, avait dénoncé la "disproportion totale" de la réaction chinoise et notamment de ces manœuvres, lors desquelles la Chine a tiré des missiles. Après des critiques du G7 et des Etats-Unis, il avait publié avec ses homologues japonais et australien un communiqué conjoint appelant Pékin à stopper ces exercices militaires.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.