Haut-Karabakh : de nouveaux pourparlers de paix prévus "le plus rapidement possible"
Statu quo dans le Haut-Karabakh. L'Azerbaïdjan et les séparatistes arméniens se sont dits prêts, jeudi 21 septembre, à poursuivre les pourparlers sur une réintégration de ce territoire sécessionniste à l'Azerbaïdjan. Des discussions entre les deux camps ont débuté à Yevlakh, jeudi, au lendemain du cessez-le-feu. La présidence azerbaïdjanaise a qualifié de "constructives" les deux heures de discussions et annoncé qu'une nouvelle réunion aurait lieu "le plus rapidement possible". Les deux camps "ont fait part de leur disposition à poursuivre les réunions", ont confirmé les séparatistes.
En dépit d'un accord sur la cessation des hostilités, "cinq violations du cessez-le-feu" ont été enregistrées, a rapporté le ministère de la Défense russe. Des "violations isolées", selon le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, qui a jugé que le cessez-le-feu était "globalement" respecté.
Le dossier a fait l'objet d'une passe d'armes entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, jeudi, devant le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni d'urgence à la demande de la France. Le ministre des Affaires étrangères arménien a affirmé qu'il n'y avait pas "deux parties dans ce conflit, mais un agresseur et une victime". Il a accusé Bakou d'avoir lancé une offensive "injustifiée et planifiée", visant à "finaliser le nettoyage ethnique" au Haut-Karabakh. Son homologue azerbaïdjanais, Djeyhoun Baïramov, a dénoncé une "campagne de désinformation" de l'Arménie, qu'il a accusée d'"alimenter et de soutenir les séparatistes".
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