Haut-Karabakh : plus de 19 000 Arméniens sur les routes de l'exil
À la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, les réfugiés du Haut-Karabakh arrivent chaque jour par centaine. L'enclave se vide de ses habitants. "On ne pourra plus y retourner, comment pourrait-on ? Notre Karabakh n'existera plus. Il n'y a pas d'aide, d'aucun pays. Aucun pays ne parle pour nous", confie Grigor, un proche de réfugiés.
Les associations locales en première ligne
Les réfugiés sont accueillis par la Croix-Rouge arménienne, qui leur donne de l'eau et de la nourriture. La plupart d'entre eux se dirige vers Goris, une ville montagneuse située à 20 km, dont le théâtre sert désormais de centre d'hébergement temporaire. "Avec nos enfants, nous avons laissé nos foyers pour venir ici. A qui fait-on cela ? Notre nation a été vendue par un gouvernement qui ne sait pas ce qu'il fait", déplore une femme. Même si le gouvernement arménien se dit prêt à recevoir 40 000 familles, les associations locales sont en première ligne.
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