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LA PHOTO. Pyongyang, capitale d'un pays calme. Vraiment?

A Pyongyang, capitale de la Corée du Nord, les citoyens vaquent à leurs occupations en ce 17 octobre 2016. Une policière passe devant des personnes assises qui attendent leur bus. On est loin, très loin des essais nucléaires ordonnés par le régime. Essais qui inquiètent le monde entier. On semble aussi très loin des inondations qui ont endeuillé une province au nord-est du pays du Matin calme.
Article rédigé par Laurent Ribadeau Dumas
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le dernier essai nucléaire en date, le cinquième du genre, a eu lieu le 9 septembre. Il s’agit du «plus puissant» jamais mené par Pyonyang, a affirmé le régime. Lequel essai a provoqué un tremblement de terre de magnitude 5,3. Mais dans le pays, on vit apparemment loin des inquiétudes que la politique nucléaire nord-coréenne suscite à l’extérieur. Dans la capitale, tout semble normal. Ce n’est pas le cas dans la province du Hamgyong du Nord (nord-est). Les organisations humanitaires étrangères ont mis en garde le 21 octobre contre un «désastre» à l'approche de l'hiver alors que des dizaines de milliers de personnes, dont de nombreux enfants, sont toujours privées de toit après les inondations de la fin août. Selon les estimations, près 70.000 personnes ont perdu leur domicile dans ces inondations désastreuses qui ont fait plus de 130 morts. (Wong Maye-E/AP/SIPA)

A un arrêt de bus à Pyongyang le 17 octobre 2016. Le dernier essai nucléaire en date, le cinquième du genre, a eu lieu le 9 septembre. Il s’agit du «plus puissant» jamais mené par Pyonyang, a affirmé le régime. Lequel essai a provoqué un tremblement de terre de magnitude 5,3. Mais dans le pays, on vit apparemment loin des inquiétudes que la politique nucléaire nord-coréenne suscite à l’extérieur. Dans la capitale, tout semble normal. Ce n’est pas le cas dans la province du Hamgyong du Nord (nord-est). Les organisations humanitaires étrangères ont mis en garde le 21 octobre contre un «désastre» à l'approche de l'hiver alors que des dizaines de milliers de personnes, dont de nombreux enfants, sont toujours privées de toit après les inondations de la fin août. Selon les estimations, près 70.000 personnes ont perdu leur domicile dans ces inondations désastreuses qui ont fait plus de 130 morts.

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