Crash d’avion en Corée du Sud : des causes encore à éclaircir
Un crash extrêmement meurtrier et beaucoup de questions. Peu avant le drame, la tour de contrôle a prévenu l'équipage que l'appareil avait été heurté par des oiseaux. L'accident a-t-il pu être provoqué par une simple collision avec des oiseaux ? Les avions sont normalement conçus pour y résister. Rien qu'en France, 700 collisions animalières sont enregistrées en moyenne chaque année. Dans la plupart des cas, elles ne produisent que quelques impacts sur la carlingue. "Le plus délicat, c’est la gestion d’oiseaux dans les réacteurs, qui peuvent les arrêter ou les faire exploser", explique Gérard Feldzer, consultant en aéronautique et ancien pilote. L’avion a atterri sur le ventre, ni les trains d'atterrissage, ni les volets qui permettent de freiner, n'étaient déployés.
Un mur en béton armé
Pourquoi le train d'atterrissage n'est-il pas sorti ? Selon les experts, cela peut correspondre à une panne du système hydraulique de l'appareil, qui ne serait pas liée au problème de moteur. Mais en théorie, le train d'atterrissage peut toujours être actionné à la main. Dans l'incapacité de freiner, l'appareil a terminé sa course dans un mur. À quoi servait ce mur de béton en bout de piste ? Il s'agit d'un support pour des antennes, mais certains pilotes s’étonnent de sa conception en béton armé. L'accident semble découler d'une accumulation de défaillances, que l'analyse des boîtes noires devrait permettre de mieux comprendre.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.