Crash du MH17 : les experts internationaux annulent leur déplacement
Dix jours après que le vol MH17 de la Malaysia Airlines a été vraissemblablement abattu par un missile alors qu'il survolait une zone de combats en Ukraine, il est toujours très difficile d’accéder au site du crash. Déjà présents dans le pays, trente experts médicaux-légaux, ainsi que des policiers non armés néerlandais et australiens ont renoncé ce dimanche à se rendre sur la zone où s’est écrasé le Boeing. En cause, la proximité des combats. Des tirs d’artillerie auraient été entendus tout près du site.
"Nous ne pouvons pas prendre de risques. La situation en matière de sécurité sur la route vers le site et sur le site même est inacceptable pour une mission d'observation non armée ", a expliqué le directeur adjoint de la mission en Ukraine de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Alexander Hug. Leur visite a donc été reportée à lundi matin.
La police scientifique n'a toujours pas eu accès à la zone du crash
Les combats qui s’intensifient dans l’Est de l’Ukraine entre les séparatistes prorusses et les forces ukrainiennes compliquent considérablement le travail des experts. Les Pays-Bas, en charge du processus d'identification des victimes, mènent également l'enquête sur les causes de la catastrophe aérienne. Si une équipe médico-légale néerlandaise a déjà pu se rendre sur le site, la police scientifique en charge de l'enquête n’y a toujours pas eu accès.
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