Crash du vol MH17 : des combats près du site empêchent la venue de policiers étrangers
Dix jours après le crash du Boeing 777, la police scientifique en charge de l'enquête n'a toujours pas pu se rendre sur les lieux de la catastrophe, situés dans une zone contrôlée par les prorusses.
Un cessez-le-feu, fragile, a bien été décrété aux abords directs du site du crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines. Mais les combats font rage, dimanche 27 juillet, dans l'est de l'Ukraine, forçant les policiers néerlandais et australiens à annuler leur déplacement dans cette zone contrôlée par les séparatistes prorusses.
Des tirs d'artillerie ont été entendus à un kilomètre du lieu de la catastrophe aérienne, selon un photographe de l'AFP. "Nous ne pouvons pas prendre de risques, estime le responsable de la mission de l'OSCE sur place. La situation en matière de sécurité sur la route vers le site et sur le site même est inacceptable pour une mission d'observation non armée."
L'enquête compliquée par les combats
Trente experts médicaux-légaux néerlandais ainsi que des policiers non armés ont donc renoncé à se rendre sur les lieux, où des fragments de corps et des débris sont toujours éparpillés, dix jours après le crash du Boeing 777, abattu par un missile. Les Pays-Bas, pays de départ de l'appareil, sont en charge de l'enquête, mais la police scientifique n'a toujours pas pu accéder au site.
Peu avant ce regain de tension, le gouvernement malaisien a annoncé un accord avec les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine sur le déploiement d'une mission policière internationale pour sécuriser le site et y permettre une enquête indépendante. 68 policiers malaisiens doivent partir mercredi de Kuala Lumpur pour se rendre en Ukraine.
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