Élections législatives tendues en Iran
Depuis la réélection controversée de Mahmoud Ahmadinejad en 2009, l'opposition réformatrice a été soigneusement muselée. Les leaders du mouvement vert sont assignés à résidence, la majorité de leurs candidats n'a pas été autorisée à se présenter. Ils appellent au boycott de ces législatives.
Mais ce n'est pas parce que le camp conservateur est sûr de l'emporter que le résultat est joué d'avance. Deux factions s'opposent, celle proche du président Ahmadinejad, et celle qui soutient l'ayatollah Ali Khamenei.
Difficile de dire qui va l'emporter, mais les proches de l'ayatollah disposent d'un avantage certain : ils ont la mainmise sur les administrations et sur les Bassidj, ces forces de jeunesses qui, parfois, contrôlent les bureaux de vote.
L'élection aura bien évidemment des conséquences au-delà des frontières iraniennes. L'Iran est en effet toujours au coeur de vives tensions internationales, et menacé d'intervention militaire sur ses installations nucléaires.
48 millions d'Iraniens sont appelés aux urnes ce matin.
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