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Enlèvement d'un chef d'entreprise français à Madagascar

Le directeur général d'une entreprise française a été enlevé lundi par erreur à Madagascar, ses ravisseurs visant en fait le PDG de la société. Les ravisseurs réclament néanmoins une rançon d'environ 240.000 euros, selon la police.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (IDÉ)

Il est 20 heures lundi soir lorsque François Raphaël
rentre à son domicile dans la banlieue d'Antananarivo. Le véhicule du Français
est alors stoppé dans une petite ruelle par cinq hommes lourdement armés. A
quelques centaines de mètres de son domicile, les ravisseurs prennent le contrôle du véhicule qu'ils abandonneront avec le
chauffeur.

Selon les déclarations du chauffeur à la police, le directeur
général de la société Henri Fraise aurait été emmené
à Analamahitsy, un autre quartier du nord de la capitale.

240.000 euros de rançon

Une première demande de rançon de
75.000 euros parvient à la femme du patron. Depuis mardi soir la
brigade criminelle de la capitale est en négociations avec les ravisseurs sans
avoir pu les identifier ou les localiser. "Ils demandent maintenant 3,5 milliards de francs malgaches (environ 240.000 euros), mais
il n'y a pas encore eu de paiement
", a déclaré mercredi le chef de la
brigade criminelle d'Antananarivo.

Les enquêteurs se veulent pourtant
rassurants : l'otage n'a pas été maltraité, affirment-ils. François Raphaël, âgé d'une quarantaine d'années, est arrivé à Madagascar il y a un an environ.

Les enlèvements ne sont pas rares sur l'île mais c'est la première fois qu'ils
concernent un ressortissant français depuis le début de la crise politique en

  1. Ce phénomène touchait surtout jusqu'à présent
    des ressortissants indiens et des grands opérateurs économiques.

 

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