A deux mois de Copenhague, l'organisation demande à l'Etat d'annuler le projet de terminal charbonnier de Cherbourg
Ce n'est pas la première fois que l'organisation met l'Etat au pied du mur. En juin, elle avait déversé plusieurs tonnes de charbon devant le ministère de l'Ecologie et envoyé plusieurs courriers à Jean-Louis Borloo.
En vain pour le moment a indiqué lundi, Emilie Johann de Greenpeace France, jour de l'ouverture d'une enquête publique sur le projet.
"Nous sommes en contact avec son cabinet qui nous assure qu'il prépare une réponse mais nous n'avons toujours rien". "A neuf semaines du sommet de Copenhague sur le climat, l'absence de position du ministre de l'Environnement est un très mauvais signal politique alors que l'urgence climatique impose d'arrêter les énergies fossiles", a ajouté Mme Johann.
Une manifestation est prévue le 7 novembre à Cherbourg, à l'appel de ces associations, soutenues par les Verts mais pas par les élus locaux.
La nouvelle enquête publique doit se dérouler dans dix communes littorales à Cherbourg et autour jusqu'au 13 novembre, selon la préfecture. Elle reprend de zéro pour élargir une première étude publique menée sur deux communes en mai.
Le projet mené par Louis Dreyfus Armateurs prévoit de faire de Cherbourg un port de transit de charbon destiné aux centrales britanniques.
Actifs partout dans le monde
A Londres, Greenpeace met aussi la pression. Vingt militants qui s'étaient installés dimanche sur le toit du parlement britannique et avaient déployé des banderoles jaunes enjoignant aux autorités d'agir contre le réchauffement climatique, ont été interpellés après avoir quitté les lieux. Ils ont été placés en garde à vue et sont passibles de poursuites pour intrusion sur un site protégé a indiqué la police londonienne.
Selon Greenpeace , 55 volontaires avaient pris part à cette action lancée à la veille de la rentrée parlementaire.
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