Le Conseil d'Etat rejette le recours de la Ligue de protection des oiseaux contre la chasse à la glu
Dans ce type de chasse, la colle est déposée sur les branches où les oiseaux viennent se poser. Elle permet de capturer principalement des grives et des merles.
La chasse à la glu reste autorisée dans cinq départements du Sud-Est. Le Conseil d'Etat a rejeté, vendredi 28 décembre, le recours de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) contre cette méthode, qui permet de capturer principalement des grives et des merles grâce à la colle déposée sur les branches où ils viennent se poser.
Cinq départements sont concernés : les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse. La LPO avait demandé l'annulation des arrêtés qui autorisent la chasse à la glu "pour excès de pouvoir". Mais, pour la plus haute juridiction administrative, l'argument ne tient pas. Elle justifie sa décision par les quotas de volatiles pouvant être chassés, fixés chaque saison, en fonction des prises réalisées par les chasseurs.
La décision du Conseil d'Etat "met fin à une période extrêmement pénible pour tous les passionnés de ce mode de chasse", s'est félicitée, mercredi 2 janvier, l'Association nationale de défense des chasses traditionnelles à la grive, sur son site internet. "Il est donc grandement temps que toutes les personnes prenant part à ces campagnes anti-glu, le plus souvent mal documentées voire mensongères, réalisent qu'elles ne seront plus crédibles", ajoute l'association. Dans un communiqué, la LPO a annoncé avoir déjà interpellé la Commission Européenne.
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