Saint-Pierre-et-Miquelon : une biodiversité et des trésors naturels à préserver

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 7min
Saint-Pierre-et-Miquelon : une biodiversité et des trésors naturels à préserver
Article rédigé par France 2 - N. Tabouret, L. Le Moigne, S. Malin, images drone : Jean-Christophe Paulau, Videoprod SPM
France Télévisions
France 2
Direction Saint-Pierre-et-Miquelon, un archipel qui abrite une biodiversité riche et la seule forêt boréale de France. Une terre sauvage, menacée elle aussi par le dérèglement climatique.

Au large de Terre-Neuve (Canada), dans l’océan Atlantique, l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon abrite la seule forêt boréale de France, avec 3 000 hectares de conifères et d’arbustes, parés de leurs teintes automnales. Micah de Lizaraga, 15 ans et photographe amateur, en a fait son terrain de jeu. "C’est riche en animaux, en oiseaux", décrit-il. Il se fait discret face au cerf de Virginie, au colibri à gorge rubis ou au lièvre arctique. Avec la photographie, Micah de Lizaraga veut témoigner de la richesse de son territoire.

La lagune du Grand Barachois, un joyau local

Bruno Letournel, de l’Agence de l’Office français de la biodiversité, sillonne lui aussi presque chaque jour les sentiers de l’archipel. Ce jour-là, il est venu compter les canards. L’île possède un joyau, la lagune du Grand Barachois, une étendue d’eau de mer fermée par un cordon littoral, paradis des oiseaux marins et des phoques.

Le réchauffement climatique menace toutefois l’archipel. Miquelon, un village de pêcheurs fondé en 1816, se situe à deux mètres au-dessus du niveau de la mer. Autrefois, un cordon de glace protégeait les côtes des assauts de la mer. La barrière naturelle ne se forme plus depuis plusieurs années. Face à l’érosion galopante, les enrochements ne suffiront pas. Chaque tempête menace désormais davantage le village.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.