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Référendum pour inscrire la défense du climat dans la Constitution : c'est "plutôt une bonne surprise", réagit un membre de la Convention citoyenne

Emmanuel Macron a ouvert la voie, ce lundi, à la tenue d'un référendum pour introduire la lutte contre le réchauffement climatique dans la Constitution. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Emmanuel Macron lors de sa rencontre avec la Convention citoyenne pour le climat, lundi 14 décembre 2020. (THIBAULT CAMUS / POOL)

C'est une des principales annonces de la rencontre entre Emmanuel Macron et la Convention citoyenne pour le climat, lundi 14 décembre : le chef de l'État souhaite la tenue d'un référendum sur l'introduction de la défense de l'environnement dans la Constitution. Le chef de l'État retient ainsi l'une des propositions des citoyens. "C'était plutôt une bonne surprise", réagit sur franceinfo Jean-Pierre Cabrol, co-président avec Mélanie Cosnier de l’association des 150 issus de la convention citoyenne pour le climat. 

"L'intention est là"

 l'annonce du président tout le monde est resté bouche bée. Il y a le souhait de tenir un référendum. Il faut ensuite à l'Assemblée nationale et surtout au Sénat, Mais au moins, l'intention est déjà là. C'est parfait", ajoute-t-il. Le référendum ne pourra en effet être organisé qu'après avoir été voté par le Parlement. Pour Jean-Pierre Cabrol, introduire la question environnementale dans la Constitution "c'est reconnaître qu'effectivement, il peut y avoir une urgence climatique. Il peut y avoir une politique répressive en matière de protection du climat. C'est primordial, c'est essentiel".

Le fait de mettre dans la Constitution la notion environnementale, c'est prendre en considération, au même titre que les autres articles de la Constitution, l'environnement comme un élément essentiel du patrimoine de notre Constitution.

Jean-Pierre Cabrol

à franceinfo

Le co-président de l’association des 150 issus de la convention citoyenne pour le climat se dit confiant sur l'issue du référendum : "Je pense qu'aucun Français ne s'y opposera. Ce qui est essentiel, c'est la communication qui sera faite avant sur la question qui sera posée. C'est là où il ne faut pas se tromper, être clair, précis, pour avoir une réponse qui puisse tenir la route par rapport à nos attentes".

Pas de "calendrier défini"

Lors de cette rencontre avec les citoyens de la Convention sur le climat, Jean-Pierre Cabrol estime qu'Emmanuel Macron s'est montré "calme, serein, posé, au fait des sujets, informé, à l'écoute. Ça s'est très bien déroulé. Il a parfaitement entendu ce qu'on avait à lui dire. Il était à l'écoute de nos questions et il a clairement répondu", salue-t-il.

Quelle sera la prochaine étape ? Jean-Pierre Cabrol évoque "une clause de revoyure tacite sans calendrier précis dans l'immédiat". "Pour l'instant on est sur l'écriture d'un premier texte. Il y a encore quelques arbitrages à définir, mais non, il n'y a pas de calendrier défini à l'heure actuelle", reconnaît-il.

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