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COP 28 : "La priorité doit être de tripler les capacités des énergies renouvelables d’ici à 2030", selon Guillaume Compain de l’ONG Oxfam France

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COP 28 : "La priorité doit être de tripler les capacités des énergies renouvelables d’ici à 2030", selon Guillaume Compain de l’ONG Oxfam France
COP 28 : "La priorité doit être de tripler les capacités des énergies renouvelables d’ici à 2030", selon Guillaume Compain de l’ONG Oxfam France COP 28 : "La priorité doit être de tripler les capacités des énergies renouvelables d’ici à 2030", selon Guillaume Compain de l’ONG Oxfam France (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Samedi 2 décembre, Guillaume Compain, chargé du plaidoyer Climat pour l’ONG Oxfam France, était l’invité du 12/13 info de franceinfo. Face à la volonté d'Emmanuel Macron d'accélérer le développement du nucléaire, il met en avant l'importance des énergies renouvelables et la sortie des énergies fossiles pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.

Emmanuel Macron souhaite tripler le nucléaire d’ici à 2050. Une volonté qui divise alors que la COP 28 a lieu à Dubaï (Émirats arabes unis) jusqu’au mardi 12 décembre. Invité sur le plateau du 12/13 info, samedi 2 décembre, Guillaume Compain, chargé du plaidoyer Climat pour l’ONG Oxfam France, estime que la meilleure solution pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et de  pour transformer le système énergétique est le développement des énergies renouvelables. "Le nucléaire est une énergie couteuse, qui met du temps à se déployer. La priorité doit être de tripler les capacités de renouvelables d’ici à 2030 partout dans le monde", indique-t-il. Il appelle également à la sortie de "toutes les énergies fossiles" et salue l’initiative du chef de l’État sur la sortie du charbon. 

Des investissements positifs mais insuffisants

Alors que la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, a annoncé samedi que 3 milliards de dollars allaient être alloués au Fonds vert pour le climat, Guillaume Compain parle d’une joie modérée. "Il faut savoir que les États-Unis ont une capacité bien supérieure. Quand on évalue les besoins des pays du Sud pour opérer leur transition énergétique, s’adapter aux changements climatiques et faire face aux catastrophes de plus en plus importantes, on est sur un ordre de grandeur de plusieurs milliers de milliards", souligne-t-il.

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