COP28 : François Gemenne, membre du GIEC, se questionne sur "le niveau d'ambition du texte" d'accord
Un compromis peut-il être trouvé à l'issue de la COP28 ? "On n'imagine pas trop que l'on puisse se quitter sur un échec complet. Maintenant, la question, ça va être le niveau d'ambition du texte" d'accord, indique François Gemenne, membre du GIEC, invité du 19/20 info, mardi 12 décembre. "Ce sont deux visions du monde qui s'affrontent", poursuit-il. Des pays, comme ceux de l'Union européenne ou les États-Unis, envisagent de sortir des énergies fossiles.
L'accord sur le fonds pertes et dommages salué
Pour d'autres, comme l'Arabie saoudite, la Russie ou des pays du Sud, renoncer aux énergies fossiles n'est pas une option. "Est-ce qu'on va s'accorder sur un calendrier de sortie ou de réduction ?", questionne François Gemenne. Le membre du GIEC va guetter les financements pour l'adaptation aux impacts du changement climatique, mais aussi la position de certains pays comme la Chine.
François Gemenne salue par ailleurs l'accord sur le fonds pertes et dommages, annoncé le premier jour de la COP, mais aussi la création d'un fonds de soutien à la transition énergétique dans les pays du Sud. "On a vu aussi énormément de solutions qui voyaient le jour à côté de négociations", conclut-il.
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