Climat : quand des activistes dégradent des œuvres d’art
La Joconde, les Tournesols de Van Gogh, Les Meules de Monet... Ces œuvres ont été la cible d'activistes pour le climat. Des actions spectaculaires à coup de tarte à la crème ou de purée. Mais l’urgence climatique peut-elle tout justifier ?
"Le temps des paroles, c’est fini, maintenant, c’est le temps de l’action", lance un activiste pour le climat. Puis une autre activiste à ses côtés lance une tarte sur la statue du roi Charles III au musée de cire de Londres (Royaume-Uni), lundi 24 octobre. L’acte est signé "Just stop oil" (Stop aux énergies fossiles). Dimanche, c’est un tableau de Claude Monet valant 76 millions d’euros qui a été recouvert de purée par d’autres activistes allemands. "Ça va attirer l’attention mais ça va l’attirer d’une mauvaise façon", pense un homme. "Je ne sais pas si l’art a quelque chose à voir avec le sujet", poursuit un autre.
"Visibiliser le combat"
"Vu que, visiblement, ça n’a pas l’air de choquer, le fait qu’il fasse 20 °C à Paris en octobre et 35 °C dans le Sud, peut-être que s’attaquer à des choses qui nous touchent plus (...) ça a aussi cette valeur-là de visibiliser ce combat-là et cette urgence à mener", affirme Marie Chureau, activiste écologiste. Aucune œuvre n’a réellement été abîmée car elles sont protégées par des vitres.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.