“Méga-bassines” dans les Deux-Sèvres : quel est le profil des manifestants ?
Ils étaient des milliers, samedi 25 mars, venus de toute la France, pour se rendre à Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Parmi les manifestants, certains ont cherché les affrontements avec les forces de l’ordre. 1 500 individus, selon la préfecture des Deux-Sèvres. Equipés de boucliers et projectiles, certains venaient de l’étranger. Avant d’arriver sur les lieux, ils se préparaient déjà à l’affrontement. "Je suis prêt à aller jusqu’à la destruction de cette bassine, peu importe ce que ça coûte", a confié un homme.
Des participants pacifiques
À l’écart, d’autres participants ont privilégié des méthodes pacifistes. Au milieu de la foule, les agriculteurs anti-bassines n’ont pas participé aux violences, mais espèrent ainsi faire entendre leur voix. "On ne s’y associe pas de manière directe, mais on est en parallèle, et chacun ses moyens d’action", estime Laurent Therond, viticulteur.
Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EELV, déplore les violences, sans les condamner pour autant. "On a toujours dit qu’on était des manifestants non violents chez les écologistes, (…) mais on ne va pas arrêter de venir aux manifestations parce que le maintien de l’ordre ne va pas dans ce pays", commente-t-elle.
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