Pollution de l'air au Pakistan : les écoles des grandes villes du Pendjab fermées encore une semaine

Le Pendjab, où vivent plus de la moitié des 240 millions de Pakistanais, étouffé depuis deux semaines par une pollution atmosphérique record, a annoncé vendredi 15 novembre garder ses établissements scolaires fermés encore une semaine. Les autorités avaient décidé d'organiser les cours en distanciel et tenter de limiter l'exposition des élèves à la pollution dans les principales villes de cette province orientale frontalière de l'Inde, perturbant l'apprentissage de près de 16 millions d'enfants.

"Les établissements scolaires jusqu'aux universités passeront aux cours en distanciel pour garantir la sécurité des étudiants", a déclaré vendredi Marriyum Aurangzeb, ministre du gouvernement du Pendjab. Les habitants de la région sont pris depuis deux semaines dans ce mélange de brouillard et d'émissions polluantes favorisé par les émanations de diesel bas de gamme, les fumées des brûlis agricoles saisonniers et le refroidissement hivernal. Depuis des jours, l'indice de la qualité de l'air n'est descendu que quelques heures sous le seuil considéré comme "dangereux" pour l'être humain.

Le voisin du Pakistan, l'Inde, fait face au même phénomène. Les autorités ont décidé jeudi de fermer toutes les écoles primaires à New Delhi, capitale du pays.