Dans la perspective du sommet de Copenhague, Nicolas Sarkozy se rend jeudi à Manaus et vendredi à Trinidad-et-Tobago
Il va tenter de rallier les pays amazoniens et du Commonwealth au texte, signé le 14 novembre avec son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, pour lutter contre le réchauffement climatique.
Leur objectif final est une "réduction mondiale d'au moins 50% d'ici à 2050 par rapport à 1990" des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Qualifiée de "bible climatique" par le président brésilien, ce texte détaille les grandes lignes minimales de l'accord que les deux chefs d'Etat souhaitent à Copenhague en décembre.
Décidés à ce que les pays des cinq continents qui se retrouveront dans la capitale danoise du 7 au 18 décembre prennent des "engagements politiques contraignants, précis" pour tendre vers cet objectif, Paris et Brasilia veulent également promouvoir une Organisation mondiale de l'Environnement, sorte de garde-fou des décisions de Copenhague.
MM. Sarkozy et Lula profiteront de la réunion, jeudi dans la capitale de l'Etat d'Amazonas (au nord) d'une dizaine de pays bordant l'Amazone, pour amener Venezuela, Colombie, Pérou, Bolivie, Equateur, Guyana ou encore Surinam à partager leur vues sur la lutte contre le réchauffement climatique.
Hugo Chavez, le président vénézuélien, qui avait confirmé sa venue à Manaus a annoncé mercredi qu'il n'y viendrait pas, tout comme Alvaro Uribe, son homologue et rival colombien.
Vendredi, les chefs d'Etat français et brésilien se rendront ensemble à Trinidad-et-Tobago, dans les Caraïbes, au sommet du Commonwealth (cinquante-trois pays de tous les continents), avec les mêmes objectifs en tête.
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